Par Hameulmain, sur le forum RA. Je reproduit ici pour que tout le monde puisse en profiter.
Hameulnain a écrit:Lors de ma participation à Typhon, hier soir (lundi 04/11), j'ai fait remarquer à nos compagnons Auguriens que le fond de pension de l'hôpital aux Dolyaks battait sérieusement de l'aile. Toutes ces braves bêtes qui portent notre précieux ravitaillement, partant souvent seules et sur le dos desquelles reposent l'espoir éphémère de tant de défenseurs de forts et de tours; qui les soigne, qui élève leurs petits pour assurer une continuité? L’hôpital aux Dolyaks, voilà qui. En ma qualité de porte-parole de cette institution au combien utile et nécessaire, je m’élève contre le manque de soutien et de solidarité de la part des guerriers envers leurs bêtes.
Certes, je vois des volontaires de plus en plus nombreux, encourageant les Dolyaks sur leur chemin, pour qu’ils arrivent plus vite à destination, mais ce n’est pas assez ! Ils faut aider à financer cet hôpital et c’est donc à la demande générale (d’au moins 4 personnes) que je m’en vais passer cette période de maintenance des serveurs à vous raconter un peu qui sont ces braves bêtes et quelle a été leur vie.
Peut-être alors mes frères d’armes Auguriens ressentiront la même détresse que moi à chaque Dolyak blessé au combat, et m’aideront à financer l’hôpital (toutes donations à envoyer par MIG @ Hamlenain.2130).
Vous jetterez un œil à la carte de la frontalière ci-dessous (Mer De Jade dans ce cas, puisque c’est la Frontalière centralisée et c’est mieux pour le cadrage du screen, ahem…) et vous noterez qu’il y a 6 camps de ravitaillement desquels partent 2 Dolyaks, soit 12 Dolyaks en service potentiel sur chaque frontalière.
Chaque Dolyak est élevé et entraîné à suivre son parcours coûte que coûte, même seul si nécessaire. N’avez-vous jamais vu un Dolyak plus petit et sans barda suivre nos discrets auxiliaires animaliers ? Non ? Il faut dire que ceci se déroule la nuit et le petit matin, périodes plus calmes en règle générale.
Bref, la carte est annotée de petits tracés simplistes afin de faciliter le repérage, mais je vais tout de même répéter les tracés eux-mêmes afin de rendre à chaque bête son due mérite.
Du Val à Baie (Vert A) : Cornobtus. Combien de fois ai-je vu ce Dolyak s’entêter contre la poterne de Baie malgré son changement de propriétaire ? Sa détermination à porter son ravitaillement à destination n’a d’égale que sa conviction que forcément, un jour, Baie changera de couleur. Merci à toi, Cornobtus.
Du Val à Bruy (Vert B) : Vivetruffe. L’un des Dolyaks les plus rapides, je l’ai vu parcourir l’intégralité de la distance sans jamais marcher. Après expérimentations (indolores, je vous rassure) il a été constaté qu’il raffole de l’odeur de « l’Encensoir Infectieux » de la crique de sud soleil, et lors de son sprint mémorable il talonnait Blop and Pop (Feuillu) qui justement en porte une attachée dans le dos ! Merci à toi, Vivetruffe .
Du Fief à Bruy puis Baie (Blanc A) : Doluche. L’ancien propriétaire de ce vieillissant Dolyak lui a tristement transmit de mauvaises habitudes, en versant pour s’amuser du Whisky de feu Charr dans son abreuvoir. Cette bête est chroniquement étourdie par l’eau ferrugineuse et on peut la voir souvent approcher le pont avec un angle étrange, ou traverser les champs de maïs, ou se diriger vers le Temple des Prières Oubliées avant de retrouver son chemin. Merci à toi, Doluche.
Du Fief à Lac puis Collines (Blanc B) : Folguibolle. Ce courageux bonhomme est né avec une patte arquée, ce qui lui donne un déhanché plus prononcé à l’arrière-droite. Je cite Varl Bourpif qui remarqua en le dépassant : « Ce déhanché me donne des idées… ». Quelles idées, peut-être ne le saura-t-on jamais. Il n’empêche que cet animal est tout aussi performant malgré son handicap alors, merci à toi, Folguibolle.
Des basses-terres au Lac (Bleu A) : Crokavoine. Le plus gourmand de l’équipe, il engloutit quotidiennement le double des rations de ses petits camarades, en dépit du fait que son trajet soit le plus court de tous. Mais malgré tout, il n’est pas particulièrement plus gros ; certains ont juste de la chance d’avoir un aussi bon métabolisme.
Des basses-terres aux Collines (Bleu B) : Veloupattes. Le dolyak équilbriste qui adore traverser le pont sud des Collines sur la rambarde. Rien n’y fait, il s’amuse trop. Son talent lui vient de ses pattes, particulièrement douces et sensibles, d’où son nom. Merci à toi, Veloupattes.
De Divination à Baie (Vert C) : Lassiguë. L’une de nos trois femmes Dolyak, mais aussi la plus svelte de tous ces animaux, son petit nom vient de son habitude à manger toutes les pousses d’herbes sur son chemin, particulièrement les indigestes, ce qui entraîne évidemment beaucoup de troubles intestinaux, pour rester poli. Merci à toi, Lassiguë.
De Divination à Garnison (Vert D) : Dolyphant. Il est le plus gros de tous et une pomme de pin avalée de travers a déformé ses cordes vocales de manière permanente, ce qui fait que son cri résonne bien mélodieusement que celui de ses congénères. En lieu d’un beuglement sourd, on jurerait entendre un fier barrissement. Merci à toi, Dolyphant.
De la Croisée (Antre) à Gente puis Garnison (Blanc C) : Vieux Sabot. C’est le doyen du groupe, qui se targue d’avoir porté du ravitaillement lors de l’exil des Norn devant Jormag. Il est robuste, fort et patient, l’exemple que tout dolyak devrait essayer de suivre. Merci à toi, Vieux Sabot.
De la Croisée à Flanc de Falaise puis Garnison (Blanc D) : Touffu. Un nom peu compliqué reflétant sa fourrure incroyablement abondante, essentielle à la survie dans les terres glacées du nord. On l’aurait trouvé errant seul dans le Détroit des Gorges Glacées devant une auberge, où on l’aurait confondu avec un départ d’avalanche, tellement la neige s’était accrochée à son épais manteau. Merci à toi, Touffu.
Du Havre à Garnison (Bleu C) : Lacariatre. Cette dolyak a vraiment sale caractère lorsqu’elle n’est pas en mission. Elle déteste devoir attendre à son campement que son objectif s’ouvre à elle et nombreux sont les éclaireurs et gardes à avoir subis ses ruades d’agacement. Néanmoins, sa partenaire a un effet pacificateur et elle est bien plus calme en sa compagnie. Merci à toi, Lacariatre.
Du Havre aux Collines (Bleu D) : Dophyne. La plus jeune et la plus calme de l’équipe, c’est la seule à être capable de supporter Lacariatre et de la calmer, il allait donc de soi que ces deux bêtes fassent équipe. Elle sait aussi être discrète et parvient parfois à éviter l’ennemi, même seule. Merci à toi, Dophyne.
Alors, à l’avenir, pensez à ces braves bêtes et n’hésitez pas à financer l’hôpital aux dolyaks, envoyez moi vos donations et merci à vous.